17 juillet 2009

Lassitude

Je sens flotter, au ras de ma lassitude, ce quelque chose de vaguement doré qui reste à la surface des eaux, à l'heure où les déserte le soleil déclinant.
Fernando Pessoa
J'ouvre le journal ce matin en arrivant au bureau. C'est le festival d'Avignon; un article parle de la représentation théâtrale d'une oeuvre de Pessoa - un monologue figé qui dure 2 heures. De cette "épreuve" les spectateurs sortent troublés.
Ce grand rêveur lisboète me touche.
... ce quelque chose de vaguement doré ... comme le petit point qui brille dans ma lassitude et me donne espoir.
Oui, quand on pense que plus rien ne peut changer, quand tout s'éteint, il y a toujours cette braise qu'un simple souffle peu raviver.

Entretenir le feu...