27 juin 2008
"Ce petit vent, là. Qui décolle la chemise, qui relève la jupe, qui rend folles les mèches, qui désensable, décloisonne ombre et astre, qui éparpille l'odeur des feuilles, le goût de la pluie, la soif des sens. C'est lui qui ravale la ville. Qui embrase la campagne. Qui dore les bois. Qui rend beaux les gens. C'est lui qui fait que c'est enfin l'été. Que quelque chose recommence. Qui fait y croire, encore ou à nouveau. Qui fait qu'on remet la musique, très fort, pour qu'elle enveloppe, qu'elle emmène. C'est lui qui délivre. Qui porte au plaisir. A faire gicler la vie. Comme la cerise sous la dent." T. Fiorilli .
Et vous, l'avez-vous senti?
Où que vous soyez,
sur les places,
dans les rues,
dans un parc,
dans le bois,
...
le matin dès le réveil,
en plein midi,
sous le soleil couchant
ou à la nuit tombée,
arrêtez-vous, vous le trouverez!
24 juin 2008
23 juin 2008
20 juin 2008
Lucidité
La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil.
En quittant ce petit potager abandonné, ignorant tout de l’envahissement prochain des engins de chantier, mon regard s’arrêta sur cette phrase écrite par le jardinier philosophe.
Pourquoi avait-il écrit cela ? Que voulait-il dire ?
La lucidité, me dis-je, est en effet souvent douloureuse ; la conscience est à vif. Mais cette conscience n’est-elle pas l’intensité qui donne sens à nos gestes, nos engagements, notre vie ?
En quittant ce petit potager abandonné, ignorant tout de l’envahissement prochain des engins de chantier, mon regard s’arrêta sur cette phrase écrite par le jardinier philosophe.
Pourquoi avait-il écrit cela ? Que voulait-il dire ?
La lucidité, me dis-je, est en effet souvent douloureuse ; la conscience est à vif. Mais cette conscience n’est-elle pas l’intensité qui donne sens à nos gestes, nos engagements, notre vie ?
En cela sans doute, la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil; comme un feu qui réchauffe, ou parfois dévaste pour permettre de renaître à la vie.
19 juin 2008
Chemin
Voilà, c'était écrit là sur une pierre, dans un lopin de terre devenu potager et jardin de rêves. Un nouveau lotissement est en chantier, au 1er juin, tout a été évacué sauf quelques pensées écrites pour baliser la vie.
J'ose penser que le "jardinier" poursuit son chemin, récoltant de-ci de-là les fruits du bonheur... La nature, ne prend-elle pas toujours le dessus?!
18 juin 2008
Enfer
Primo Levi
Je comprends pourquoi Primo Levi a écrit cela.
Quand on vit dans un environnement où aucune question n'est possible, où toutes les réponses sont toutes faites et immuables ... c'est l'enfer!
Quel bonheur que d'être en contact avec des enfants, ou mieux encore, des adultes ayant préservé leur âme d'enfant lorsque les "Pourquoi" fusent dans tous les sens et nous plongent dans le vaste univers de la vie, passée, présente et à venir.
12 juin 2008
11 juin 2008
SOI
Blanche de Richemont dans Eloge du désert ajoute encore :
Et c'est cela qui est passionnant!
On la commence au désert et on la poursuit chaque jour dès le retour. L'environnement rend l'exercice plus difficile car tout nous envahit, l'espace manque et avec lui le silence, mais on le poursuit car ce qui a commencé là-bas ne peut plus s'arrêter.
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Reste à plonger dans les sensations accumulées durant le voyage et à se désencombrer au fur et à mesure pour éviter les pièges du questionnement sans fin et poursuivre l'ascension, l'oeil rivé sur la lune et les étoiles ... pas à pas, apprécier la nouveauté du paysage.
09 juin 2008
Souffrance
La souffrance d'autrui, même lorsqu'on connait la cause, est une porte verrouillée de l'intérieur contre laquelle on ne peut que frapper discrètement pour que l'autre sache qu'il n'est pas seul.
Yvon Rivard.
La souffrance est multiple par ses manifestations et ses origines, toujours elle bouleverse et interpelle. Que puis-je faire? est la question qui vient immédiatement à l'esprit. Encore une fois, il me semble, c'est par de petites choses que l'on peut témoigner de La Vie et apporter un peu de confiance.
Et je repense à J.J. Goldmann quand il chante Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
Il faut oser y croire!
Yvon Rivard.
La souffrance est multiple par ses manifestations et ses origines, toujours elle bouleverse et interpelle. Que puis-je faire? est la question qui vient immédiatement à l'esprit. Encore une fois, il me semble, c'est par de petites choses que l'on peut témoigner de La Vie et apporter un peu de confiance.
Et je repense à J.J. Goldmann quand il chante Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.
Il faut oser y croire!
06 juin 2008
Terre!
c'est l'homme qui appartient à la Terre.
Sitting Bull
Bien sûr, le discours est devenu "à la mode" mais le risque de le voir affiché partout est de ne plus le voir
- comme les guerres, les immigrés, la faim, le sida, les S.D.F., ...-
Le mieux finalement n'est-il pas d'agir déjà soi-même et d'en parler autour de soi; de faire des choix engagés et responsables le plus souvent possible dans les petits actes quotidiens.
Ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières?