16 octobre 2007

Existence


J'aime appuyer ma main
sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe,
non pour m'assurer de l'existence de l'arbre
- dont je ne doute pas -
mais de la mienne.

Christian Bobin


Combien il est bon,

après un W.E. passé sur l'eau qui porte

et qui emporte,

de retrouver la terre et le petit bois,

les arbres et leurs solides racines,

et de pouvoir marcher sur le sentier pour

avancer vers ... moi!